- Les débuts du chemin de fer
- La bataille de Bar
- Le 1er régiment de chasseurs
Sommaire
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La revue vous avise – par Alain Beaugrand
Hommage à l’organiste Pierre Cortellezzi – L’année Boffrand en Lorraine – L’épée de grand écuyer au Musée lorrain – Stofflet célébré à Bathelémont – Vers la réhabilitation du théâtre de Mirecourt – La congrégation Notre-Dame quitte Mattaincourt – Les anges de retour à Neufchâteau – Les 240 ans du diocèse de Saint-Dié – Sanctuaire marial mosellan à redécouvrir – Une nécropole gallo-romaine à Terville – Une herse pour Gombervaux – La Maison vigneronne de Murvaux – -
Un nouveau calvaire
Imagier de Pierre – par Jean-Paul ConraudContrairement à une idée reçue, la Bretagne n’est pas la seule région où l’on peut admirer un nombre important de calvaires : la
Lorraine lui dispute ce privilège et, plus particulièrement la région de Châtenois, dans la plaine vosgienne, dotée d’un riche patrimoine religieux. -
Un régiment lorrain
Le 1er régiment de chasseurs à Thierville-sur-Meuse – par Alain BeaugrandAu coeur de la nouvelle région Grand Est, mais lorrain avant tout, le 1er régiment de chasseurs (1er RCh) est stationné à Thierville-sur-Meuse, aux portes de Verdun, lieu synonyme de la plus grande bataille du XXe siècle. Il s’agit d’un régiment de blindés équipé de chars Leclerc qui appartient à la 7e brigade blindée de Besançon. Depuis le 1er janvier 1998, il a repris les traditions des 1er et 2e régiment de chasseurs. -
D’une revue à l’autre
Entre nous – par Jean-Marie Cuny -
Mémoire des hommes
Une jeunesse dans la tourmente – par Denise Luporsi et Jean BriardEnfant, j’ai beaucoup entendu parler de la Grande Guerre, j’en avais donc conclu que s’il y en avait eu une grande, c’est que la suivante fut petite et donc pas intéressante. Maintenant, ceux qui ont eu à vivre ces événements s’éteignent peu à peu avec leurs souvenirs, comme se sont éteints Ceux de 14. Les avons-nous interrogés, les avons-nous seulement écoutés, occupés que nous étions à vivre nos petites vies confortables ? C’est la question que je me suis posée en retrouvant au décès de mon père un récit de ses souvenirs intitulé « Une jeunesse dans la tourmente » qui n’était destiné qu’à nous, ses enfants.
La revue ouvre souvent ses pages aux derniers témoignages de cette période. Si l’on y retrouve les mêmes événements, parfois décrits avec les mêmes mots, chacun a vécu cette tranche d’histoire de façon très différente. Voici un extrait du texte retrouvé, pour en comprendre la rigueur et
parfois la précision de certains détails, j’ajouterai que notre père embrassa ensuite la carrière militaire. -
Dans la tourmente
Une cultivatrice très courageuse – par Bernadette Lorrain-DistelAnna Hiffler est née à Manspach en 1897. Manspach près de Dannemarie où se trouve un viaduc. Ce viaduc fut un point stratégique pendant la guerre de 14-18. Comme les Allemands s’en servaient pour se ravitailler en munitions, les Français le bombardèrent. Mais au début des hostilités ces derniers entrèrent en Alsace et y restèrent si bien qu’ils le reconstruisirent pour leurs besoins. -
1852, le train entre en gare
La grande aventure du train sur rails – par Pierre PoncetÀ la fin du règne de Charles X, on parle du train sur rails. Sous Louis-Philippe, on réalise en France les premières expériences, mais c’est sous Napoléon III que se réalise la grande aventure du train sur rails. -
Les livres
– par Alain Beaugrand -
Affronter les Vikings
Wala, l’évêque messin qui défia les Vikings (Épiscopat : 876-882) – par Emmanuel Schwartz« De la fureur des Normands, délivrez-nous Seigneur » (« A Furare Normannorum, Libera Nos Domine. » Il s’agit d’une formule fréquemment insérée aux litanies du IXe siècle). -
Les prémontrés en Lorraine
Le prieuré de Parey-sous-Montfort près de Vittel – par Jean-Paul AubéÀ environ dix kilomètres au nord de Vittel, dans les Vosges, le village de Parey-sous-Montfort garde encore le souvenir d’une ancienne fondation prémontrée. Celle-ci était originale pour deux raisons. La première était qu’il s’agissait d’un prieuré prémontré et il y en avait fort peu en Lorraine. Les Prémontrés y tenaient surtout des abbayes. La seconde est la date de fondation : 1662. Rappelons que les quinze grandes fondations prémontrées lorraines datent du XIIe siècle. Pourquoi donc cette maison religieuse à Parey-sous-Montfort ? Comment se présentait-elle, au XVIIIe siècle, avant que la Révolution n’en disperse les religieux ? -
Patrimoine historique lorrain
À propos de la maison « gothique » de Robécourt – par Jean-François MichelLorsque l’on évoque le village de Robécourt – parfois orthographiée Robercor dans les textes du MoyenÂge –, on pense à la fonderie de cloches fermée en 1939 qui a connu une renaissance ces dernières décennies et, éventuellement, à sa commanderie de Templiers. Nombre de brochures touristiques évoquant cette dernière – et désormais Internet avec Wikipedia –, prennent, en guise d’illustration, la haute maison à tympans gothiques et aux mystérieuses armoiries bâtie au sud-est de l’église Notre-Dame en son Assomption. On laisse ainsi planer le doute sur ses liens avec la dite « commanderie » ; même l’incontournable Guide de la Plaine des Vosges du chanoine Albiser en fait l’emblème iconographique des lignes érudites qu’il lui consacre. -
L’instruction publique…
Nostalgie scolaire – par Jean-Marie CunyFigurez-vous que j’ai conservé la plupart des livres du temps de ma scolarité à l’époque du ministère de l’Instruction Publique, devenu ensuite l’Éducation nationale, ce qui n’est pas la même chose. -
Dans les rues de Nancy
Des célébrités et des plaques – par Alain BeaugrandLe visiteur ou le passant pressé les remarque à peine. Et pourtant, les rues de la cité ducale recèlent bien des surprises… Il suffit de lever un peu les yeux pour découvrir ces plaques apposées en hommage à d’illustres personnalités lorraines qui ont marqué de leur présence un immeuble qui se fond désormais dans l’anonymat de la rue. Alors partons à la découverte de ces hommes et de ces femmes qui ont fait la renommée de Nancy et de la Lorraine, en France et dans le monde ! Des parcelles d’histoire gravées dans le « marbre ». -
Un Arsenal gourmand
La recette du chef – par Jean-Marie CunyC’est la mode actuellement. Tous les magazines présentent volontiers les meilleures recettes de cuisine des grands chefs. Alors cédons ici à ce nouvel engouement. Le restaurant que je vous recommande vivement se nomme l’Arsenal. Il est situé en Ville-Vieille de Nancy, sur la place du même nom, face à la porterie de l’ancien arsenal des Ducs de Lorraine (aujourd’hui école Saint Jean-Baptiste de la Salle). Le chef de cuisine est Michaël Simon, le gaillard a fait ses preuves précédemment dans quelques maisons réputées et en dernier lieu, au Grand Hôtel, sur la place Stanislas… Avec son savoir-faire et ses propres couteaux, il s’est associé à Jacques Cuny, maître d’hôtel et oenologue distingué. Bref, celui qui vous accueille dans l’établissement de l’Arsenal n’est autre que le neveu de l’animateur de cette revue (lui-même, ancien cuisinier). Donc, si votre désir gourmand vous conduit vers cet arsenal, recommandez-vous de la Nouvelle Revue Lorraine, vous serez d’autant mieux accueilli. Je ne veux pas vous faire des discours pour vous convaincre. Regardez tout bonnement sur internet en tapant « Restaurant l’Arsenal Nancy ». Il y a une foule d’appréciations qui devraient vous convaincre de la qualité de l’établissement. -
Guerre de succession
La bataille de Bar – 15 novembre 1037 – par Olivier PetitÀ la mort du dernier roi de Bourgogne, Rodolphe III (993-1032), sa principauté se retrouva au coeur d’un conflit opposant deux hauts seigneurs : son neveu, le comte Eudes II de Blois (983-1037) et l’empereur du Saint-Empire-Romain-Germanique Conrad II le Salique (990-1039), époux de Gisèle, fille de Gerberge et soeur de RodolpheIII. La bataille de Bar (dite également d’Honol), qui s’engagea le 15 novembre 1037 au pied de la cité de Bar, mit un terme définitif au différend.