- Tentative de paix en 1917
- A-t-on navigué sur la Seille
- Le grand orgue de Saint-Mihiel
Sommaire
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La revue vous avise – par Alain Beaugrand
Rénovation du grand orgue de Saint-Mihiel – Site néolithique exceptionnel à Bure – L’oratoire restauré de Francheville – Guynemer par Jame’s Prunier – Nouvelle splendeur pour la villa Majorelle – L’histoire de la Lorraine sur RCF – Jean-Pierre Coffe au marché de Nancy – Au réfectoire des Cordeliers des Thons – Nouvelle jeunesse pour la fontaine Jeanne d’Arc – L’aviation dans les Vosges – Morimond a célébré ses 900 ans – Adieu aux bénédictines d’Oriocourt – Célébrités et plaques nancéiennes -
1917-2017, centenaire oublié
Tentatives de paix en pleine guerre – par Jean-Marie CunyParmi les nombreuses manifestations, conférences, publications, il me semble qu’aucune étude n’a été publiée concernant les tentatives de paix de 1917. Pourtant depuis le centenaire de la Grande Guerre, il y a eu abondance d’écrits divers et d’évocations en tous lieux. L’édition a été particulièrement prolixe, mais à ma connaissance aucune étude n’a été publiée concernant les tentatives de paix entamées par l’empereur Charles de Habsbourg-Lorraine en 1916/1917. -
François III et Marie-Thérèse
Naissance de la lignée des Habsbourg-Lorraine – par Michel HanusEn ce bicentenaire de la naissance deMarie-Thérèse (Maria-Theresia) d’Autriche, lors d’un reportage sur l’exposition à Vienne en son hommage, j’ai été surpris de la présentation de son mari François III, dernier duc héréditaire de Lorraine. Le journaliste le présentait comme un personnage effacé et coureur de jupons. -
La rivière Seille
A-t-on navigué sur la Seille… ? – par Christian LapointeModeste, elle prend sa source à l’étang du Lindre (alt. 417m – capacité de 12 millions de m3 d’eau dont la gestion contribue au laminage des crues dans la partie amont de la rivière). Affluent rive droite de la Moselle avec laquelle elle conflue à Metz (alt. 163 m), elle parcourt 118 km (63643 toises soit 128 km selon les mesures de 1783), sa largeur est de 12 à 17 mètres. Essentiellement imperméable son bassin de 12 914 m2, est situé sur le plateau lorrain et se décompose en deux régions naturelles qui correspondent à deux ensembles géologiques différents. -
Un génial médecin meusien
François Humbert au service de l’humanité souffrante – par Alain BeaugrandLe 4 juin 1854 s’éteignait, dans le village meusien de Morley 1, François Humbert. En 1817, cet homme ouvrait le premier établissement orthopédique en France, à Morley. Deux cents ans plus tard, le Musée barrois de Bar-le-Duc lui a rendu hommage dans le cadre d’une rétrospective consacrée à l’oeuvre de ce génial inventeur lorrain. -
Exceptionnels destins
Les Castillard deWoinville (Meuse) – par Jean-Pierre GaraudelLa famille Castillard connue à Woinville depuis le début du XVIIe siècle, s’est distinguée par trois destinées exceptionnelles de deux frères :
– deux ecclésiastiques décédés tragiquement en 1686 ;
– deux officiers héros des batailles napoléoniennes ;
– deux maires de Woinville au XIXe siècle. -
Les livres
– par Alain Beaugrand -
Temps de guerre
Le chasseur Théophile – par Bernadette-Marie DuloisyEn 1999, Daniel Geneix a retrouvé en pleine forêt une croix métallique rappelant la mort de Marie Théophile Hinterlang (1888-1914), soldat au 21e BCP. « Je suis tombé dessus par hasard. Elle a été fabriquée par André Jeanne, mécanicien aux Papeteries d’Étival qui était le beau-frère du soldat. » Après avoir fait des recherches, Daniel Geneix a contacté les descendants de la famille du Chasseur mort de ses blessures à la Chipotte. « En 2008, je les ai emmenés sur place. Ils n’étaient jamais venus. Ils ont été contents de voir cette croix sortir de l’oubli. C’était même émouvant car on devinait le trou où le corps avait été exhumé. » -
Cantonnement au village
Ludres durant la Première Guerre mondiale – par Olivier PetitDurant toute la Première Guerre mondiale, le village meurthe-et-mosellan de Ludres (à quelques kilomètres au sud de Nancy), comme d’autres, fut sollicité pour accueillir des régiments en provenance du front. Généralement, l’arrivée de ces unités se faisait par trains militaires qui déversaient, sur les quais de la gare spécialement aménagés en parallèle du quai « civil », les soldats des différents bataillons composant le régiment. D’autres bataillons et compagnies pouvaient également venir stationner à Ludres, après de longues marches. Intéressons-nous ici au 153e régiment d’infanterie, originaire de Toul, qui appartenait à la 77e brigade d’infanterie de la 39e Division d’infanterie rattachée au 20e Corps d’Armée qui dépendait de la 2e Armée, cantonna à Ludres quelques jours du 8 au 25 juin 1917 et du 7 au 11 novembre 1918. -
La guerre mondiale
L’aide américaine 1917-1918 – par Bernard MathieuAu début de la Première guerre mondiale, les Allemands envahissent la France. Ils sont arrêtés par la victoire de la Marne en septembre 1914. La guerre de mouvement se transforme en guerre de position. En Lorraine, le front s’étend de l’Argonne aux Vosges. Les soldats se terrent dans des tranchées. De violents combats ont lieu aux Éparges, au Vieil Armand… La résistance héroïque de Verdun, en 1916, sème le doute dans l’armée allemande qui pensait prendre rapidement Paris. -
Pilotes de rallye
Schlesser, Greder, Weber, Poirot – par Philippe CharpentierLes trois premiers étaient membres de ce que l’on appelait à Nancy « la bande des pilotes des terrasses » les bars de la place Stanislas. Jeunes, ils compensaient leurs faibles moyens financiers en refaisant le monde dans ces cafés en rêvant de voitures de courses. Ils étaient Nancéiens de souche comme les frères Greder, Meusien de Liouville pour Jo Schlesser, Spinalien comme Christian Poirot, Messin pour Roby Weber. Tous ont porté haut les couleurs de la Lorraine à travers la France et le monde. Ils ont écrit de belles pages du sport auto tout en restant attachés à leurs origines, venant souvent malgré leur notoriété grandissante saluer le public sur les routes de leurs débuts. À force de persévérance, ils sont parvenus au sommet de leur art et eurent leurs heures de gloire, plusieurs d’entre eux connurent une fin tragique mais leurs performances et l’aura dont ils bénéficiaient en ces années soixante rejaillissaient sur leur province. -
D’une revue à l’autre
Entre nous – par Jean-Marie Cuny -
Vallée hivernale
Conte de décembre – par Jean Theveny -
Monument historique musical
Sauvetage du grand orgue de l’abbatiale de Saint-Mihiel – par Joël LaissyAccolé tel un nid d’hirondelle au mur du clocher roman datant du XIe siècle de l’abbaye de Saint-Mihiel construite en 709, l’instrument domine majestueusement au fond de la nef principale de la grande abbatiale Saint-Michel depuis sa construction par Jean Adam de 1679 à 1681, à mi-chemin entre les fidèles et les cieux. Seuls le buffet et la tribune, surplombant notamment la Pâmoison de la Vierge de Ligier Richier, sont classés aux Monuments Historiques depuis 1906. Cet orgue, un des derniers datant de l’Ancien Régime, montre des signes conséquents et inquiétants de fatigue. Normal quand on sait que son dernier relevage par Jacquot-Lavergne remonte à 1958 et que quelques réparations sommaires ont été réalisées jusqu’à aujourd’hui. C’est pour cela que des bénévoles sont au chevet de ce grand malade pour le sauver du silence et lui réattribuer toutes ses lettres de noblesse. -
De Chypre à Saint-Nicolas-de-Port
Jean de Joinville, un pèlerin Champenois – par Gérard CrouzierC’est cette année que l’on commémore le 7e centenaire de la fin de son parcours terrestre (24 décembre 1317). Il était venu à pied et déchaux depuis son fief de Joinville jusqu’à Saint-Nicolas-de-Port porter la nef ex-voto que la reine Marguerite de Provence offrait au protecteur des voyageurs sur terre et sur mer suite au naufrage évité pendant la tempête au retour de la septième croisade, au large deChypre.