- Le retour de l’anneau
- Le peintre Renaudin
- Le chœur des prémontrés
Sommaire
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La revue vous avise – par Alain Beaugrand
La Croix des Chasseurs de Driant restaurée – Lotharingie soutient la Chartreuse de Bosserville – La Société de tir de Nancy a 150 ans – La Croix des Aviateurs de Thuilley-aux-Groseilles – L’été en Saône lorraine – Le nouveau Mémorial de Verdun – Démographie lorraine en berne – Souvenir de Stofflet en Vendée – Restauration de la basilique d’Avioth – Archéologie aux Petits-Carmes de Metz – Centenaire du général Bigeard -
Épopée johannique contemporaine
Le retour de l’anneau de Jeanne d’Arc – par Alain BeaugrandLa bonne nouvelle est tombée au tout début du mois de mars : l’anneau de Jeanne d’Arc est de retour en terre de France ! Et autre bonne nouvelle, cette opération de rapatriement est due à une vieille famille d’origine lorraine : les de Villiers. -
Fin de règne
Élisabeth Charlotte, dernière duchesse de Lorraine – par Jean ThevenyCe modeste essai n’a pas la prétention de constituer une biographie d’Élisabeth Charlotte d’Orléans, travail réalisé avec talent par d’autres. Le but est de tenter une approche des derniers jours de notre duché de Lorraine à travers le ressenti de son ultime titulaire. -
Effacement de l’identité
Finis Lotharingiae ? – par Jean-François ThullL’histoire retiendra que c’est la veille de la fête nationale des Lorrains, le 4 janvier 2016, que s’est tenue la première session de l’assemblée de la méga-région ACAL, actant par là même la disparition de la Lorraine, à tout le moins au sens administratif du terme. Condamnée à être écartelée entre la Champagne – placée dans l’orbite parisienne – et l’Alsace – dont le destin est rhénan – et à devenir ce faisant le ventre mou du « Grand-Est ». -
Provinces, départements, régions…
La France compte jusqu’à 127 départements – par Jean VeançonEn cette année 2016 où l’organisation territoriale vient d’être modifiée avec la création des Grandes Régions, on peut voir que la division du territoire a sans cesse évolué depuis 1789, le 11 novembre, jour où l’Assemblée nationale, supprimant les 32 provinces put établir une division plus fractionnelle, en 80 départements mais finalement, le chiffre de 83 fut retenu. En janvier suivant une série de décrets fixèrent les limites de chacun, leur nom emprunté aux rivières, montagnes ou autre particularité géographique, leur chef-lieu étant fixé dans une localité la plus centrale possible. Ainsi le département de Paris s’étend dans un rayon de 3 lieues à partir de Notre-Dame. -
Notre histoire
Formation de la France – par Jean-Marie CunyAvant la Révolution, la France comprenait 33 provinces de dimensions très variées. -
Vieille légende
Le silence des oiseaux – par Marie-Louise JacoteySi vous passez à Retournemer, vous n’entendrez plus les oiseaux chanter : en voici la raison. -
D’une revue à l’autre
Entre nous – par Jean-Marie CunyLa girafe qui couine… -
Destinée familiale
D’une guerre à l’autre – par Denise LuporsiQui connaît Buxerulles, ce charmant village meusien sous les côtes « absorbé » par Buxières ? -
La guerre est déclarée
11 août 1914 – gare de Mirecourt – par Philippe BajoletRépondant à l’ordre de mobilisation générale, une foule importante se presse sur le quai autour du convoi de la ligne Creliant Marseille à Pont-Saint-Vincent. -
Nature et désordres
Les chauves-souris de la Chapelotte – par Bernard MathieuPendant la Première Guerre mondiale, le front se stabilisa dans les Vosges au cours de l’année 1915 sur une ligne allant du Vieil Armand au col de La Chapelotte. Allemands et Français s’installèrent face-à-face dans des tranchées parfois séparées de quelques mètres. Ce fut la guerre de position qui engendra la guerre des mines en particulier au col de La Chapelotte. On creusait des galeries souterraines pour placer des mines sous les tranchées de l’adversaire. C’est ainsi qu’au col de La Chapelotte, devenu un haut lieu historique préservé, subsiste un ensemble de souterrains dont certains descendent jusqu’à une profondeur de 80 mètres. -
Nature et désordres
La forêt vosgienne mutilée – par Bernard MathieuAu cours du siècle dernier, la forêt vosgienne a cruellement souffert pendant les deux guerres mondiales et lors de la tempête exceptionnelle de 1999. -
Les livres – par Alain Beaugrand
La sélection d’Alain Beaugrand -
Un lieu de cantonnement
Ludres durant la Première Guerre mondiale – par Olivier PetitDès les premiers jours de guerre, le village meurthe-et-mosellan de Ludres (à quelques kilomètres au sud de Nancy), comme d’autres, fut sollicité pour accueillir des régiments en provenance du front. Généralement, l’arrivée de ces unités se faisait par trains militaires qui déversaient, sur les quais de la gare spécialement aménagés en parallèle du quai « civil », les soldats des différents bataillons composant le régiment. D’autres bataillons et compagnies pouvaient également venir stationner à Ludres, après de longues marches. Intéressons-nous ici au 37e régiment d’infanterie, qui fit déjà des manœuvres, en juillet 1912, entre Nancy où il occupait la caserne Landremont (aujourd’hui caserne Verneau, rue Sergent Blandan) et Ludres, et qui resta en cantonnement au village, du 17 juillet au 30 août 1915. Ce régiment s’illustra notamment lors de la bataille des Frontières en remportant, au prix d’une lutte acharnée et de pertes sévères, la bataille du Léomont (20 août-10 septembre 1914), en compagnie des 26e, 69e et 79e régiments d’infanterie. -
Un souvenir d’enfance
Débuts de tabagie de… fumaillons ! – par Jean BergéQuel môme, j’en suis ! m’a toussoté, quand, pour s’amuser et sourire de l’effet produit son papa lui a soufflé dans les narines la fumée d’une (dite !) bonne cigarette sur laquelle il tire ! -
Chassés de chez eux
Les expulsés – par Olivier PetitAprès avoir annexé le département français de la Moselle en juillet 1940, l’Allemagne nazie expulse vers la France non occupée la partie de la population qu’elle considère comme « non assimilable » : Juifs, Tsiganes, Africains, membres des organisations patriotiques, francophiles notoires, certains prêtres et tous ceux que les nazis jugent « asociaux ». Du 16 août au 18 septembre 940, 23 000 personnes sont restées sur place auxquelles viennent s’ajouter 24 000 autres, évacuées en 1939 dans le Sud-Ouest de la France et refoulées par la police allemande alors qu’elles tentaient de rentrer chez elles. En prélude à l’intégration officielle de la Moselle dans le Gau Westmark1 le 30 novembre 1940, une seconde vague massive d’expulsion a lieu du 11 au 21 novembre 1940 et comprend essentiellement des Mosellans francophones jugés non « germanisables », au nombre de 57 000 environ. Au total, plus de 100 000 personnes auront été concernées par ces mesures. Les expulsés sont obligés de laisser sur place presque tous leurs biens : ils ne sont autorisés à emporter que 50 kilos de bagages et 2 000 francs, tout le reste étant mis sous séquestre par l’administration nazie qui peut soit l’utiliser à son profit, soit le vendre aux enchères. -
Libération douloureuse
1944 : bombes américaines sur Gondrexange – par Camille MaireDans les dernières semaines de la Deuxième Guerre mondiale, ce sont les villes qui subirent les bombardements alliés en Lorraine et en Alsace. En septembre 1944, Sarreguemines le 2, Colmar le 13, Saverne le 21, Strasbourg le 25 et, en octobre, Sarreguemines encore, le 23. Chaque fois les victimes furent nombreuses, près de 600 à Strasbourg, 123 à Sarreguemines. -
Vacances en France
On allait au bord de la mer… – par Philippe CharpentierFin février. L’hiver touche à sa fin. Dans la cuisine, à la fin du dîner on parle des vacances d’été. Où irons-nous cette année ? Dans nos pays Lorrains le bord de mer a la préférence même si la montagne attire par ses paysages, le sable et le soleil séduisent la majorité de nos voisins et copains d’école. -
Fête religieuse et familiale
Communiantes et communiants d’autrefois… – par Christian LapointeAyant « hérité » de vieilles photos de ma famille maternelle qui n’avaient pas quitté leur vieille boîte à chaussures depuis fort longtemps (…), à leur examen je me suis particulièrement attardé sur deux photos ayant pile un quart de siècle d’écart. -
Au cœur de la Lorraine
Redécouverte d’un patrimoine – par Jean-Marie CunySituée à égale distance de Metz, Toul et Nancy, Pont-à-Mousson est à redécouvrir. La cité qui s’étend sur les deux rives de la Moselle est chargée d’Histoire. Malgré les destructions à différentes époques, on peut admirer aujourd’hui la place Duroc avec le bâtiment de l’hôtel-de-ville surmonté d’une horloge, pas du tout ordinaire, tenue par deux aigles héraldiques, les arcades anciennes de la place, la maison dite des sept péchés capitaux, la fontaine centrale, le musée, les églises Saint-Martin et Saint-Laurent, etc. -
Le Sage de la Grande Armée
Hommage au général Drouot – par Jacques Le CoustumierLe 24 mars 1847, il y a 169 ans, jour pour jour, décédait le général Drouot. Le Sage de la Grande Armée avait 73 ans. -
Dans la cour d’honneur
Le général Lasalle au château – par Pierre PoncetLe général Lasalle n’a aucun lien avec notre ville de Lunéville puisque né à Metz. -
Un grand peintre Lorrain
Alfred Renaudin fête ses 150 ans ! – par Olivier BénaLe 3 juin 2016, l’artiste-peintre lorrain, Alfred Renaudin, aurait fêté ses 150 ans. Depuis 2012, une association éponyme lui rend hommage afin de promouvoir son œuvre et son talent trop méconnus.