- Une reine de légende
- Broderie perlée
- Saint Vincent de Paul du XXe siècle
Sommaire
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La revue vous avise – par Alain Beaugrand
Un timbre pour la bataille de Verdun – Stèle des déportés à Novéant-sur-Moselle – Groupes sculptés de la cathédrale de Toul – Travaux à Gombervaux – Le Bois-Chenu transformé – Des faux monnayeurs à Martinvelle – Damia au musée de Darney ? – L’arboretum de La Hutte réhabilité – Avenir de la maison natale de Claude Gellé – 250 ans de relations Lorraine-France – « Patrimoine du XXe siècle » nancéien – Les fouilles du bastion Charles-III -
Lorraine
Vive la Lorraine, Monsieur ! – par Jean DabainvalAlors que nous commémorons le 250e anniversaire de la mort du roi Stanislas et l’union de jure des duchés de Lorraine et de Bar à la France, c’est les larmes aux yeux et la rage au cœur que nous voyons aujourd’hui disparaître à nouveau la Lorraine dans un amalgame territorial affublé du nom « Grand Est ». Certes, il n’était pas facile de trouver un nom pour quelque chose qui n’existe pas. Alors, une « consultation citoyenne » a résolu le problème. On trouverait en vain auprès des politologues et des juristes la définition d’une consultation « citoyenne ». Nous savons maintenant que la participation d’environ 5 % de la population est « citoyenne » tandis que les scrutins de décembre 2015 n’étaient que démocratiques. Mais puisqu’il s’agissait de « faire de la politique autrement », peut-être aurait-on pu demander l’avis des Alsaciens, des Lorrains, des Champenois et des Ardennais avant de réaliser cet attelage censé guérir tous leurs maux ? -
La Lorraine ducale
Savoir parler aux femmes – par Jean ThevenyQue l’on soit puissant ou misérable, la vie en couple représente toujours un monceau de difficultés. Comment retenir l’être aimé ? Comment le surprendre agréablement et toucher sa sensibilité ? Quoi lui offrir et comment lui offrir ? Autant de questions qui demeurent trop souvent sans réponse. -
La Lorraine ducale
Les goûts culinaires d’Anne-Charlotte de Lorraine – par Pierre HeiliÀ Commercy, l’abbesse de Remiremont fait venir les bons produits de la montagne vosgienne : le 22 septembre 1738, son maître d’hôtel Baillot accuse réception de deux pâtés de truites envoyés par le receveur de Madame, François Gravel : « Ces pâtés se sont trouvés fort bons » ; écrit Baillot. Une autre fois, c’est une caisse de fromages, sans doute de gérômé, qui arrive des montagnes : « Madame en a voulu goûter le jour même et elles les a trouvés très bons. » -
Aux temps mérovingiens
Une reine de légende – par Jean-Marie CunyJ’avoue avoir une réelle admiration pour quelques grandes figures féminines de notre histoire (je pourrai vous en dresser une belle liste, si vous le souhaitez). Dans mon Panthéon féminin, Jeanne d’Arc (1412-1431) est pour moi à la première place. J’admire également Marie Stuart (1542-1587) reine d’Écosse, fille de l’admirable Marie de Lorraine, Alberte Barbe d’Ernécourt, dame de Saint-Balsmont (1607-1660), Caroline Aigle (1994-2007) et même Damya, reine des Aurès, incarnation de la résistance Berbère face à l’islamisation forcée. Chez nous, une reine de légende, mérite pourtant de ne pas être oubliée. Il s’agit de Brunehaut, reine d’Austrasie. Évoquons donc son souvenir en ces pages. -
Au temps de la Lorraine ducale
Entrées solennelles (1516) – par Henri LepageÀ l’entrée officielle d’un duc de Lorraine dans sa capitale, le bailli allait l’accueillir avec les corps constitués à la porte de la Craffe. Le duc n’entrait qu’après avoir prêté serment entre ses mains de respecter les franchises communales et les privilèges des trois ordres. Un notaire prenait acte de la déclaration et le cortège entrait dans la ville.
À leur tour, les trois ordres de l’État, par l’organe de ce même bailli, prêtaient au duc leur serment de fidélité, au moment où le cortège se présentait devant la collégiale Saint-Georges.
L’archiviste Henri Lepage (1814-1887) nous a laissé le récit des procès-verbaux conservés aux archives à propos de la réception de la duchesse Renée de Bourbon, épouse du duc Antoine en 1516. C’est le compte-rendu de l’époque qui vous est livré ici… -
La broderie en Lorraine
La broderie perlée en Meurthe-et-Moselle avant la Grande Guerre – par Marc GabrielSi la plupart des auteurs s’accordent pour faire remonter à la fin du XIVe siècle la première mention de broderie à Lunéville, c’est au début du XVIIe que Germain L’Abbé, licier bruxellois, vient à Nancy former des élèves en broderie, à la demande du duc Charles III, pour les besoins de la cour de Lorraine. -
D’une revue à l’autre
Entre nous – par Jean-Marie CunyÀ ne pas manquer – Les Livres – L’imprimeur – Malgré-nous – Revues amies – In Memoriam -
Dans le grand conflit
Une famille française dans la guerre de 1914 – par Bernadette Lorrain-DistelÀ la déclaration de guerre en 1914, la famille Lorrain de Cunelières avait 8 enfants : 2 filles et six garçons… -
Les livres – par Alain Beaugrand
La sélection d’Alain Beaugrand -
Nos soldats au front
Verdun… avant Verdun (juillet 1914-février 1916) – par Jean-Noël MarlierCet article n’a pas la prétention de retracer toutes les opérations qui se sont déroulées autour de Verdun avant février 1916… -
La Moselle brassicole
Ay-sur-Moselle renoue avec son histoire brassicole – par Florent PierronÀ l’image de nombreuses communes lorraines, Ay-sur-Moselle a possédé une brasserie entre 1840 et 1921. Cette petite unité de production locale et familiale a connu une belle prospérité et a marqué la vie du village pendant plus 80 ans. Disparue après la Première Guerre mondiale, tombé dans l’oubli pendant de nombreuses décennies, ce passé brassicole a ressurgi début 2010 sous l’impulsion de la municipalité et de quelques passionnés. -
Une histoire d’autrefois
Le taureau de Sommerviller – par J.C. MoninAutrefois, en regardant les menus des repas de fêtes (communion, mariage, fête du village…) il n’était pas rare de voir une dizaine de plats servis pour l’occasion. Les plats étant nombreux et le repas durant jusque tard dans l’après-midi, il fallait meubler le temps entre les mets. C’est ainsi que certains poussaient la chansonnette et que d’autres racontaient des histoires, monologues, fiauves, contes… -
Une œuvre toujours active
Jean Rodhain, « Saint Vincent de Paul du XXe siècle » – par Christian LapointeAlbestroff… Chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Château-Salins, Moselle, dont elle est distante d’environ 35 km, cette petite ville est implantée dans le parc régional naturel de Lorraine ; sa population doit avoisiner les 700 habitants en ce début du XXIe siècle, et parmi elle le patronyme Rodhain y a particulièrement fleuri. Avant 1870, elle faisait partie du département de la Meurthe. -
Une ancienne forteresse
Le château-fort de Louvigny – par Olivier PetitLe village de Louvigny, au sud de Metz, possède un château-fort bâti au XIIIe siècle, qui a fait l’objet de restaurations via des chantiers de jeunes organisés par l’Association « Les Amis du Vieux Louvigny ». -
Des réclames peintes en Lorraine
Quand les murs s’affichaient… – par Alain BeaugrandVoici quelques mois, le magazine télévisé Des racines et des ailes proposait un reportage sur le thème « De la route Jacques Cœur à la Nationale 7 » dans lequel le téléspectateur pouvait découvrir des « murs réclames » parfaitement rénovés tout au long de ces grandes voies de circulation qu’empruntaient alors les vacanciers partant vers le sud. Plus modestement, nous vous invitons à prendre les routes de Lorraine où nous pouvons encore croiser quelques publicités d’hier peintes sur les murs d’immeubles. Séquence nostalgie… -
Une artiste de chez nous
Un festival de couleurs – par Jean-Marie CunyLa salle, où devait se tenir une causerie sur la gastronomie lorraine, présentait une importante série d’œuvres originales, réalisées selon la technique du pastel, et concernant le thème du jour.